Sécurité de la vitamine D
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP)1,2 recommande, en accord avec l’Institute of Medicine3 et la European Food Safety Authority4, de ne pas dépasser la limite de 4’000 UI par jour chez l’adulte. L’Endocrine Society fixe la limite à 10’000 UI de vitamine D par jour5.
En ce qui concerne l’intervalle d’administration, compte tenu de sa demi-vie de 15 à 50 jours, l’apport quotidien recommandé de 800 UI pour les plus de 60 ans peut se traduire par 5’600 UI par semaine ou encore 24’000 UI par mois6.
Selon une étude de l’USZ (Hôpital universitaire de Zurich), le bénéfice de la vitamine D en ce qui concerne la santé osseuse bascule à partir d’une administration mensuelle de 60’000 UI: en cas de prise de 60’000 UI par mois, le risque de chute était accru par rapport à une dose limitée de 24’000 UI par mois7.
Références:
1.Office fédéral de la santé publique, Unité de direction Protection des consommateurs, Division Sécurité alimentaire. Carence en vitamine D: preuves scientifiques, sécurité et recommandations pour la population suisse. Berne, mars 2012.
2.Bischoff-Ferrari, H.A. et al. Recommandations de la Commission fédérale de l’alimentation concernant l’apport de vitamine D pour la population suisse. Forum Médical Suisse, 12(40):775-778. https://doi.org/10.5167/uzh-73000
3.IOM (Institut de médecine). 2011. Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D. Washington, DC: The National Academies Press.
4.EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA). n Dietary reference values for vitamin D. EFSA Journal 2016;14(10):4547. doi: 10.2903/j.efsa.2016.4547
5.The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2024, 109, 1907–1947 https://doi.org/10.1210/clinem/dgae290
6.Rothen, J.P. Controverses sur la vitamine D. i.m@il Officine n°5 / 15.03.2021. Pharmaceutical Care Research Group, Université de Bâle.
7.Bischoff-Ferrari H. et al. Monthly High-Dose Vitamin D Treatment for the Prevention of Functional DeclineA Randomized Clinical Trial. JAMA Intern Med. 2016;176(2):175-183. doi:10.1001/jamainternmed.2015.7148
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